© J. Poirier 2022
Bien
qu’il
y
ait
un
certain
nombre
de
médicaments
conçus
pour
améliorer
les
déficits
de
mémoire
observés
dans
la
maladie
d’Alzheimer,
malheureusement
aucun
de
ces
traitements
ne
parvient
à
ralentir
ou
même,
arrêter
la
progression
de
la
maladie
d’Alzheimer.
Il
en
va
de
même
pour
prévenir
ou
reporter
l’âge
de
début.
Au
mieux,
les
bénéfices
cliniques
perdurent
entre
six
et
dix
huit
mois,
et
cela
uniquement
chez
un
sous
groupe
relativement
défini
de
sujets
(environ
40%).
Notre
travail
de
pionniers
dans
l’étude
des
facteurs
de
risque
et
de
protection
génétiques
dans
l’étiologie
de
la
maladie
d’Alzheimer
et
leur
implication
dans
la
réponse
thérapeutique
a
permis
d’identifier
un
certain
nombre
de
variantes
génétiques
capables
d’affecter
l’âge
de
début,
la
vitesse
de
progression
ou,
la
qualité
de
la
réponse
thérapeutique
suite
à
l’administration
de
stimulateurs
de
mémoire.
Le
défaut
génétique
le
plus
commun
à
avoir
été
identifié
jusqu’à
maintenant
implique
un
transporteur
crucial
du
cholestérol
au
sein
du
cerveau
qui
s’appelle
apolipoprotéine
E
(apoE)
de
même
que
d’un
certain
nombre
de
protéines
accessoires
qu’on
appelle
apoJ,
ABCA1,
ABCA7,
la
BuChE,
FDPS
,GGDPS
et
l’HMGCR.
C’est
en
utilisant
cette
information
génétique
aux
propriétées
uniques
que
nous
sommes
parvenus
à
caractériser
la
fonction
biologique
de
plusieurs
de
ces
transporteurs
et
modulateurs
du
métabolisme
du
cholestérol,
que
ce
soit
au
niveau
du
cerveau
ou
en
périphérie.
Notre
équipe
a
depuis
identifié
un
certain
nombre
d’entités
chimiques
capables
de
restaurer
l’activité
biologique
de
l’apoE
qui
est
déficiente
dans
le
cerveau
des
sujets
Alzheimers.
Ce
travail
a
permis
l’identification
d’un
nombre
important
d’inducteurs
d’apoE,
qui
sont
maintenant
en
développement
dans les phases dites pré-cliniques.
Recherche
Experiences et Opportunitées
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